Si votre site n’attire pas de visiteur, cela peut être dû à ces 6 raisons suivantes :
1) Un problème d’e-réputation
L’e-réputation est la notoriété d’une personne physique ou morale sur le web. La quantité d’information est tellement importante que l’e-réputation est aujourd’hui difficile à contrôler.
De nombreux problèmes d’e-réputation existent sur le web : délation, concurrent qui critique un produit, etc. Il est compliqué de déterminer si les informations véhiculées par les sources sont justes ou sont uniquement présentes pour porter atteinte à la personne concernée.
De plus, il faut faire attention au contenu utilisé pour son site internet. Une personne estimant être victime d’un problème de notoriété sur internet, peut se retourner contre le propriétaire du site.
Il faut donc faire attention à la façon de gérer l’e-réputation de son entreprise ou de sa personne lors d’un problème rencontré.
2) Une masse d’information trop importante
Le web a été créé pour permettre de partager des informations entre des internautes. Aujourd’hui, il contient une masse d’information énorme : Brad Frost caractérise ce phénomène d’une infobésité mondiale.
Il faut savoir que :
- 822 240 nouveaux sites web sont créés par jour
- 144 milliards d’emails sont envoyés par jours (dont 68,8% de SPAM)
- 90% des données numériques ont été créés durant ces 2 dernières années
- Chaque minute, 2,46 millions de contenus sont partagés sur Facebook et 4 millions de recherches sont faites sur Google
Sources : blogdumoderateur.com / 2015
Cette surinformation entraine une baisse de la qualité des contenus, ainsi qu’un manque de modération. Le web devient incontrôlable : On peut le voir avec la montée de Daesh qui recrute et communique avec une stratégie digitale basée sur le fait que le contrôle du web est complexe. Ou encore, avec le Darknet qui permet d’acheter des produits illicites.
Les moteurs de recherche se segmentent pour contrer ce phénomène. Comme pour exemple, Google qui classe les recherches de plus en plus en fonction de la localité.
3) Saturation concurrentielle – Différenciation complexe
On a pu voir précédemment que la masse d’information sature le web, mais c’est aussi le nombre d’entreprises présentes sur le web qui est en constante augmentation. Il est de plus en plus compliqué de se faire une place pour avoir de la visibilité sur internet.
Le référencement naturel est donc obligatoire, et dans certains cas, le référencement payant l’est aussi.
Rappelons que le référencement payant fonctionne par enchère. Plus la demande est importante, plus les prix sont élevés.
Et donc certains marchés sont tellement concurrencés sur internet, que la publicité SEA devient plus chère que les bénéfices générés par l’entreprise.
Prenons par exemple un plombier intervenant sur Paris. Il souhaite être en première position sur le mot clé « plombier paris ». Celui-ci devra payer entre 50 et 55€ par clic. En estimant que celui-ci ai un taux de transformation très bon de 20%, chaque client devra lui coûter 250€.
4) Un oubli des outils de communication traditionnels
De plus en plus d’entreprises se dirigent vers le tout digital, en oubliant les outils de communication traditionnels, tels que les brochures, la prospection téléphonique, etc.
Il est important de garder un équilibre entre les différents canaux de communication, tout en vérifiant leur rentabilité, et de s’adapter suivant les résultats obtenus. Il est possible que dans certains secteurs d’activités, le web ne permette pas de générer de lead.
5) Le changement des supports – objets connectés
Après le Web plutôt statique, on évolue vers le web de plus en plus dynamique. Il nous comprend mieux et sait mieux nous répondre.
Comme expliqué ci-dessus, l’arrivée du web 4.0 fait évoluer notre utilisation du web. On ne parlera plus de web mobile, mais d’interfaces connectées, intégrées partout dans une demande d’automesure et de personnalisation de l’utilisateur.
6) Multiplication des canaux de vente et de communication
Aujourd’hui, il y a de plus en plus de solutions pour accéder à l’information : en boutique, en VAD, via un PC, une tablette, un smartphone, etc.
La nouveauté de ces dernières années réside dans le commerce mobile. Il représente 140,5 milliards d’euros de transaction selon le Centre for Retail Research Nottingham.
Dans le but de toucher au maximum sa cible, 3 stratégies d’optimisation des canaux sont disponibles :
La Stratégie Multicanal : C’est la diffusion des services et produits sur les différents canaux de vente, en parallèle sans interaction. Exemple : Le choix d’un achat en boutique ou sur internet.
La Stratégie Crosscanal : C’est la diffusion des services et produits sur les différents canaux de vente, avec une interaction sur les étapes de vente. Exemple : Le choix d’un achat sur internet et d’un retrait en magasin (Click & Collect)
La Stratégie Omnicanal : C’est la fusion des différents canaux de vente : boutique physique et virtuelle. Exemple : La possibilité de commander en ligne en boutique via une tablette à disposition s’il n’y a plus de stock (Store-to-web)